La CIBTP, un frein pour les entreprises de BTP.
Aujourd’hui, les caisses de congés du BTP sont néfastes pour les entreprises de bâtiment et de travaux publics. Tous les ans, ce n’est pas moins de 200 M € de droit aux congés payés qui sont volés aux salariés. Des salariés qui au passage ne sont aucunement représentés syndicalement. Cotiser aux caisses, c’est faire une avance sur la trésorerie de son entreprise, sauf que celle-là, condamne les entreprises de BTP et plus particulièrement les TPE PME et les artisans. Les différents comparatifs que nous avons recueillis montrent effectivement l’existence d’un surcoût entre le coût du congé « classique » relatif au droit commun et le coût de la cotisation à la CIBTP.
En somme, nous avons la preuve que les caisses de congés dérobent bel et bien les entreprises de son secteur marchand. Un argent qui devient ensuite difficilement traçable tant les caisses obscurcissent la lisibilité de leurs comptes. Et pourtant, les caisses se disent sociales, mais sous bien des aspects, c’est le contraire qui a été constaté jusqu’ici.
Loin des caisses, c’est la vie des entreprises de BTP qui ne passent plus par la CIBTP :
Loin des caisses.
"Les caisses de congés du BTP ont été créées en 1937, après l'adoption de la loi du 20 juin 1936 sur les congés payés, pour assurer la portabilité des droits à congés dans un secteur caractérisé à l'époque par la discontinuité de l'emploi. Cette époque est révolue, et le secteur du BTP ne présente plus de particularités faisant apparaître la nécessité de telles caisses."
Référé de la Cour des comptes, paru le 26 février 2016.